Maquette de COROT offerte par Frédéric Bonneau à chaque " Chef de projet " ici maquette COROTLOG.
En cours de réalisation, à suivre ...
Petit mensonge, le lancement se passe bien, c'est à la mise en orbite qu'il y a un "truc" et le satellite retombe sur terre, en Bolivie, sans avoir fait un premier tour
Alors que je travaillais sur le système NAOS d'otique adaptative pour le VLT, en novembre 1996 Annie Baglin, responsable scientifique du projet COROT, vient dans mon laboratoire et me dit en substance :
Voilà l'ingénieur qui doit faire les DPU COROT semble un peu "à la ramasse" est-ce que tu peux t'en occuper ? Tu seras chef de projet.
Ma réponse fut Oui, mais à condition que je ne sois pas sortie du projet quand quelqu'un voudra ma place ? La réponse fut Oui, mais en 2003 les mauvaises habitudes prennent le dessus, le travail terminé, quelqu'un veut ma place et il l'obtiendra.
Comme j'aime travailler, en 2004 je quitte l'Observatoire de Meudon après 31 ans, je vais au siège du CNRS ou après un passage à la DRH le nouveau directeur de l'INSU me dit : Je ne me vois pas me priver de tes compétences.
Je termine ma carrière au CNRS en 2014, mais c'est une autre histoire encore plus intéressante.
J'étais responsable du sous-Projet : COROTLOG
Ceci comprenait :
- Conception et Spécification de l'architecture du traitement numérique
- Conception et Spécification des DPU
- Création et Spécification de l'extracteur
- Spécification des logiciels vol
- Spécification des logiciels de tests
- Pour que le projet avance je ferais également la spécification du système de balayage des CCD par
macro-instructions FPGA
Voici l'organigramme de COROT en 2002
C'est un jour de fin novembre 1991 qu'Annie Baglin, responsable scientifique du projet Evris vient dans mon laboratoire et me dit en substance :
Voilà Evris ne fonctionne pas, ça plante, nous devons faire la première intégration début janvier à Moscou, et si Evris ne fonctionne pas, ont est virés. Est-ce que tu peux nous aider ?
Ma réponse fut Oui, début janvier Evris était livré à Moscou et il sera utiliser pendant 1 an, sans panne, pour qualifié la plateforme Païs, où se trouvait Evris.
Je restais sur le projet jusqu'a la livraison en 1994
C'est Josette Runavot, responsable de la mission Mars 96 au CNES, qui me remerciera de façon tout à fait chaleureuse, pour ce travail.
Le serveur du LESIA indique en 2022 :
Les responsabilités du LESIA dans le développement ont été : spécifications, tri et calibration des détecteurs de vol, intégration de la caméra, spécification et tests de l’électronique de lecture des détecteurs et de l’électronique de servitude, spécification et tests du logiciel de vol, spécifications et développement des logiciels d’intégration et des logiciels opérationnels permettant de définir la programmation et le paramétrage de l’instrument.
Ce qui est un gros mensonge par omission
Texte provenant du LESIA, Annie Baglin :
C’est en 1993 que la première proposition du projet CoRoT a été présentée au CNES comme un projet de sismologie de seconde génération devant suivre EVRIS. En 1995, la découverte de la première planète extrasolaire a bouleversé les connaissances dans le monde des planètes, et il est apparu que la sismologie et la recherche de planètes par transit exigeaient les mêmes propriétés instrumentales. Ainsi est né CoRoT dans sa version finale.
Texte provenant du LESIA, Annie Baglin :
Le projet EVRIS, installé sur la sonde MARS 96, qui se proposait de faire la sismologie d’une dizaine d’étoiles brillantes avec un télescope de 9 cm, a été sélectionné et construit. Malheureusement la sonde MARS 96 n’a pas réussi à quitter la Terre…
"Venez chez moi, je vous montrerais mes Polyedres" Alfred Jarry, Ubu Cocu
Les facettes des Polyèdres
Evris sur Mars 96 et Corot